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  • J'ai des souvenirs extraordinaires des soirées ,ou tu invitais tes grands ami(e)s : le big boss : Bruce Springsteen , Bob Dylan, lou reed, Chuck Berry,The velvet underground ,Nico ,Lhasa de Sela,Joan Baez,Roy Orbison,Willy DeVille,Léonard Cohen,Iggy Pop,Jim Morrison,Johny cash,Chuck Berry,Buddy Holly,Little Richard,Janis Joplin,John lenon ,The Rolling Stones,The beatles , The Quenn ,Eric Clapton.....
    Quelles soirées fabuleuses ,tu me fessais vivre.
    Ils étaient si nombreux,que ma mémoire  n'en a retenu qu'un faible pourcentage..
    Les soirs d'été ,sur ton balcon ,au dernier étage,le rock se déchainait...les voisins étaient pour la plus part partis en vacance .
    Il y avait, la lampe torche,qui éclairait les visages,le vent qui fessait bruisser les feuilles des grands arbres ,la chaleur qui tombait et toi qui enchainais les CD.Tu fessais des Play listes pour nos trajets en voiture,quand nous partions sur la route à notre tour.
    Ta fille ,ton fils et leurs ami(e)s parfois passaient leur soirées chez toi.Tu étais heureux ,de les avoir avec toi.
    Tes rockeurs étaient conviés à nous surprendre,à nous divertir..et tu commentais,tu nous fessais découvrir des nouveautés ,des reprises....
    Quelle culture !Tu étais passionné,infatigable.
    Ces moments sont figés ,dans l'espace temps,ils existent pour l'éternité.

    Clara


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  • C'est un cœur en or ,qui pend à mon cou.
    Un pendentif ,que j'ai offert à ma mère.
    Elle en voulait un ,pour le mariage de son petit fils.
    Elle avait un cancer .
    Il n'y avait plus rien à faire ,sauf lui faire plaisir.
    Alors ,j'ai trouvé ce cœur ,pour lui dire tout mon amour.
    Un jour ,elle est décédée ,dans mon lit,chez moi.
    Un grand vide ,s'est ouvert en moi.
    Un manque terrible m'a envahi,un gouffre m'a happé.
    J'étais orpheline.Ma mère ,cette femme si joyeuse ,au rire spontané,si forte,si belle, n'était plus là.
    Tu étais l'homme de ma vie. Tu étais présent.Tu me soutenais,avec tendresse.
    Je ne voulais pas te montrer mes larmes,mon désarroi,cette tristesse qui m'habitait.Ça a duré,des mois et des mois.
    Mon deuil a été long,trop long peut être !
    On s' éloignait,on ne se confiait plus l'un à l'autre.
    J'avais perdu ma joie de vivre et toi tu sombrais dans la dépression.Tu étais fatigué de tout.Tu remettais tout en question.
    Tu étais un bateau en perdition ,qui prenais le large ,sans amarre.
    Je ne voyais rien.J'étais sourde ,aveugle ,plongée dans ma peine.
    Pour préserver l'autre ,on ne se parlait plus,on ne riait plus..
    La légèreté n'était plus de mise.
    Notre vie était devenue sombre comme nos pensées.
    Notre insouciance avait disparu.
    Puis, un jour,faute de communication,tu as mis brutalement un terme à notre histoire.
    J'ai cru que tu m'arrachais le cœur.
    J'étais comme une droguée en manque de sa drogue,en manque de toi.
    Il fallait que ça cesse ,cette souffrance,cette impression de trahison,d'abandon..
    J'étais de nouveau en deuil de nous,de toi.
    Tu as voulu revenir,mais je ne pouvais plus faire marche arrière.
    Tu m'avais fait trop mal .
    Je n'arrivais pas à te pardonner ,à oublier ,pourtant ,je t'aimais.
    Tu es tombé malade à ton tour,je n'étais pas là pour te soigner,t'accompagner.
    Une autre l'a fait à ma place.
    Je lui ai laissé le champ libre.
    Quand tu m'as dit ;"c'est fini ",j'ai hurlé :"non ,je ne veux pas que tu partes,je t'ai aimé,je t'aime et je t'aimerai."

    Ça fait  plus d'un an que tu nous as quitté , pas un jour ne passe ,sans que je pense   à toi.
    En allant chez ma fille,ma voiture prend le chemin qui va chez toi. Les larmes ,les souvenirs surgissent intenses .
    Je regarde ce petit pommier planté en ton honneur.Il est si petit ,si fragile.Je voudrai l'arroser,le caresser,lui parler de toi,qu'il grandisse et devienne fort ,robuste.
    Mon pendentif avec son cœur , pend à mon cou .
    Sur le trajet du retour,il luit et se reflète  sur le plastique noir de ma voiture.
    C'est un rappel de notre histoire ,de notre amour.
    Ça me serre la gorge ,la poitrine.
    J'ai le manque de toi ,de ton sourire ,de ton rire , de tes yeux ,de tes mains,de ta peau,de notre connivence,de tout les souvenirs qui n'appartiennent qu'à nous.
    Je voudrais faire un saut dans le passé et revivre nos plus beaux moments à deux.
    Aujourd'hui ,par le plus grand des hasards,j'ai rencontré une médium,psychologue, qui m'a dit,que  c'était toi qui t'exprimais,que tu  voulais que je sache que ton amour pour moi  est toujours intact ,qu'il brille à travers ce cœur en or.
    C'est un message que tu m’envoies de l’au-delà.
    Je ne crois à rien de tout ça ,mais ça me fait du bien d'imaginer que notre amour est intact,qu'il te survit,qu'il est toujours là , présent, dans ce cœur,en compagnie de l'amour de  ma mère ,de tout ceux que j'ai aimé..



    C'est cet immense amour que j'ai pour toi ,qui a besoin de s'exprimer,en parole,par écrit.
    Il m'accompagne en permanence dans ma vie quotidienne.
    Il illumine ce cœur en or,si précieux pour moi .Son reflet joue les feux follets dans ma voiture ,quand ,je passe devant ce lieu de vie, que l'on a partagé à deux.
    Il est le symbole de notre amour,de cet amour que j'ai en moi,qui irradie à travers mon pendentif.


    Clara.

     

     

     


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  • Willy est parti un jour, à Paris,
    voir son frère ,ses amis.
    Il écrit à Élie,son amie:
    "J'ai beaucoup réfléchi,
    nous deux ,c'est finie."
    Je suis occupé :lundi ,mardi.
    je veux régler ça,avant, sans soucis.
    je n'ai pas envie de jouer la comédie,
    de faire rire la galerie.
    Tu vas dire :" quelle goujaterie!"
    Tu es bien gentille,mais je n'ai pas envie,
    que tu t'installes dans ma vie.
    Tu n'es pas assez jolie ,assez sexy... 
    Tu es une mamie.
    Tu es trop sage ma chérie !
    Il te manque un petit grain de folie.
    Je veux suivre mes lubies.
    On ne joue pas dans la même catégorie.
    Je veux qu'on m'admire ,lors de
    mes coucheries,de mes gâteries...
    Tu n'es qu'une pale copie ,
    de  la chipie ,de la walkyrie ,qui a incendié,
    mes nuits ,devenues torrides,pleines d'insomnie,de fantasmes,de désirs,d'envies.
    Je n'ai ressenti  aucune alchimie, fantaisie, magie,
    avec toi, ma mie.
    Quelle ironie !
    C'était une rencontre ,trop sérieuse,trop convenue ,sans garantie!
    J'ai beaucoup d'appétit,dans un lit  !
    j'adore les défis ,sans bikini.
    On n'est pas des adversaires ,des ennemis.
    On se quitte sans bruit,sans conflit.
    Oublis,les hommes de mon acabit.
    Trouve toi ,un compagnon ,un mari ,
    qui te transporte aux paradis.
    Je te remercie,pour ces quelques jours pleins de sympathie ,
    de poésie,mais je suis un abrutit ,sans esprit,
    à la recherche de nouvelles émotions sans permis,
    d' impulsions inspirantes,de défis ,
    de regards admiratifs qu'on oubli ,pardi !
    Je suis un narcissique , amoureux de mon reflet qui grandi,grandi....
    Je ne suis pas dans le déni.
    j'ai le tournis face aux acrobaties ,que je multiplie.!
    J'ai pour toi , un amour non investi,
    sans lendemain,qui s'inscrit ,
    dans mon regard froid,sans émotion,qui cache son appétit,
    qui glisse sur ton visage, qui plonge dans un abime plein de  non-dits,qui ne font pas de bruit.
    Pourquoi, j'agis ainsi avec  mes amies ?
    Je voyage vers mon apologie.
    je me dérobe,je me dissimule ,je fuis,
    bannie, vers un pays ou je ne suis plus invisible ,ni rikiki..
    Je suis un hédoniste en quête de plaisirs à tes yeux.
     Tu cherches à vivres  des péripéties adoucies,une alchimie infinie.
    je veux des yeux éblouis,alanguie,assoupie...
    Si ,si ne rougis pas Élie,
    ne sois pas abasourdie  !





    Poésie pour Wilhelm.
    Clara.

     


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  • Elle voulait conquérir le vent.
    il était indomptable ,insaisissable, rusé comme un renard, rapide et farceur ,lent et calculateur.
    Il voyait tout ,il entendait tout, aucun secret ne lui résistait.
    Il aimait jouer à cache cache, à colin -Maillard, à saute mouton, à un ,deux ,trois ,soleil ...
    Jamais ,il ne se prenait au sérieux.
    Il était volage .Il aimait attiser la jalousie ,exacerber les émotions.
    Il jouissait de son pouvoir immense ,démesuré.
    C'était des jeux sans fin, de dominé ,dominant.
    Toujours ,il lui échappait !
    Entre caresses ,douceur ,passion ,violence et tempérance ,
    ses humeurs étaient multiples ,imprévisibles ,non-maitrisables.
    Tel un feu sauvage ,il dévorait et consumait tout sur son passage.
    Elle riait ,elle pleurait ,elle tempêtait, elle menaçait, elle hurlait...
    Elle se fessait douce ,câline ,manipulatrice, séductrice ,haineuse.. rien n'y fessait.
    C'était à en perdre la raison.
    Jamais ,au grand jamais ,il ne cédait.
    Impossible de l'enfermer ,de l'emprisonner dans cet amour exclusif, possessif, entier.
    Jamais esclave de l' amour ,de la vie ,de la mort.
    Il rejetait toutes les chaines.
    Il était unique en son genre.
    Il était vieux , sage ,immature et sauvage.
    Il lui survivrait. Il était un dieu colossal ,puissant.
    Elle était une simple mortelle.
    Toujours ,il fuyait ivre de liberté, de nouveautés ,de désordres.
    Désincarné, infatigable ,dans un mouvement permanent autour du globe terrestre.
    Il dictait sa loi, ses envies.
    Rien ne lui résistait.
    C'était une force primitive qui le gouvernait, qui lui dictait ses émotions.
    Aventurier il était.
    Aventurier ,il  restait !
    Parfois, fatigué ,il s'endormait. Plus un souffle d'air ne circulait.
    C'était un répit qui pouvait duré, mais insatisfaite ,elle le réclamait.
    Elle voulait l'asservir, utiliser sa puissance ,comme tant d'autres avant elle.
    C'était comme ça, depuis la nuit des temps .
    Le pouvoir enivre ,exalte, rend déraisonnable.
    Le vent se révolte sans cesse, plein de colère.
    C'est lui le maitre .Personne ne peut se mesurer à lui.
    Qui  domine  ? 
    le vent,  assurément ,dans le temps et l'espace ,partout ou il passe ,on courbe l'échine.
    Sa vie dépend de la terre ,du système solaire : de la lune, du soleil, des astéroïdes ,mais pas d' elle, qui vieillit, si vite.
    Poussière ,elle était ,poussière elle deviendra, tourbillonnant ,au grès du vent.
    Et lui ,jouant avec elle.


    Clara


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