• C’était mon heure,
    j'ai rencontré le bonheur.
    Même pas peur,
    j'ai suivi mon coup de cœur,
     tout à l'heure.
    Ne pleure pas ma sœur,
    Ce n'est pas un leurre,ni un malheur.
    Que je meure,votre honneur,
    en mangeant du beurre,
    si je fais une erreur.
    j'aurais des hauts le cœur,
    devant une telle horreur.
    il est mon sauveur,mon chauffeur,mon accompagnateur.
    Il aurait pu être acteur,administrateur,agriculteur..
    Il est mon admirateur,mon  aiguilleur,mon blagueur, mon séducteur.
    C'est un ambassadeur, un amadoueur ,un amuseur, un améliorateur, mon agitateur.
    Il m'offre des fleurs,c'est un vrai antidépresseur,mon bourlingueur.
    Je vis en apesanteur,grâce à son ardeur,sa chaleur.
    J'ai pris l'ascenseur ,pour voir en hauteur,l'aviateur,le bosseur,
    l'auteur ,le baptiseur,de notre Bonheur.
       

    Merci mon cœur.

    Clara


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  • Un dimanche de labeur ,de travail soumis
    Un dimanche entre voisins de bonne compagnie
    La tondeuse a souri pour tondre à l'infini.
    Avec Élie on est parti,marcher tout l’après midi.
    La journée bénit ,c'est  finie dans l'ennui.
    Pourquoi j'ai rit ,punie dans mon lit ?
    Seule,sans mon chéri,dans ce lit vide,sans rêve ,ni délit.
    Je souhaitais mon ami,un sourire attendri,pour toute la vie.

    Ce dimanche  vers minuit,j'ai sentit,la pluie tambouriner à grand bruit.
    J'ai couru dans les flaques,pour plonger à l'infini dans la griserie de ma folie.
    Pas de routine rikiki,mais une vive envie de vivre sans barrières ,ni compromis.
    Julie ma douce amie,clamait des vers de la Boétie.
    J'admirais ma fille ,petite sourit,aux joues rebondies .Quelle était  jolie !
    Mes fils ,gentils, me tendaient des pastilles vichy.
    Mes cheveux , ce dimanche ,étaient devenu gris.
    J'étais devenu mamie.
      

    Clara


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  • Si je te disais :Je  t'aime.
    Tu fuirais  ?
    Tu me dirais  : ce n'est pas un peu trop tôt ? Ne t'inquiète pas,"même pas peur".
     

    Si je te disais:je te désire .
    tu dirais:
    moi aussi pour le moment,
    petite cochonne.
     

    Si je te disais ;j'ai envie de toi.
    Tu me dirais :tu es une coquine et j'aime ça.
      

    Si je te disais :garde moi prés de toi.
    Tu me dirais :je suis pas une nounou,j'ai trop à faire.
    Toi aussi vit ta vie ,en m'embrassant.

     Si je te disais :je dors prés de toi ce soir.
    Tu me dirais les hommes et les femmes ne sont pas fait pour dormir ensemble.
    Une autre fois ,on dormira ensemble.
      

    Si je te disais:je viens te voir au boulot.
    Tu me dirais :tu n'as pas le passe ,tu vas te faire refouler.
    J'ai une réunion,du travaille. un meeting...mais pour une galipette ,je vais réfléchir.
     

    Si je te disais :j'aime ta voix.
    Tu dirais normal, je séduis mon publique,et toi avec .
    Tu es sous le charme,c'est fou.
     

    Si je te disais :tu es un bel homme.
    Tu me dirais : j'aime les compliments ,continue rassure moi.
    Plus jeune, j'ai fait des ravages , aujourd'hui c'est avec toi.

    Si je te disais : aime moi .
    Tu me dirais : qui m'aime me suive.
    On a déjà beaucoup aimé  tout les deux.
    Alors continuons  :aimons nous.

    Si je te disais : viens me voir.
    Tu me dirais :et plus si affinités.
    Ta voisine est là ,on peut la voir aussi.

     

    Si je te disais :je te quitte.
    tu me dirais :c'est pas grave ,j'en trouverais une autre.C'est pas un problème pour moi.
     

    Si je te disais :je suis triste.
    Tu me dirais :tu veux une gâterie ,ça ira mieux après.
    Reviens quand tu veux ,je te donnerais le sourire.
     

    Si je te disais :c'est sexuel nous deux.
    Tu me dirais :on n' est pas des animaux,il y a les sentiments, mon cœur.

    Si  je te disais.
    Tu me dirais :tu as toutes les réponses.
    Arrête tes questions.
    Viens on va s'aimer.

     Clara

     


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  • A la fin de ma vie,honte à moi,j'ai couru la gueuse.
    Obsédé,obscène,j'ai traqué la chair fraiche de mes petites servantes.

    On voulait la paix.
    On ne voulait pas m'entendre rugir de frustration,de colère ,de dépit.
    Comme un lion en cage,je tournais en rond,j’exaspérais ,je fatiguais ma famille.
    Pour calmer la bête ,on me donnait des jeunes victimes ,à croquer.
    Mon lit était ma prison  , le théâtre de jeux érotiques,qui  me le rendaient supportable.
    Fini,les grandes œuvres littéraires,les grandes causes à défendre,les grands chagrins des êtres chers à jamais disparus,les grands amours ,les passions déçus ,enfuis dans le néant du passé.

    Il ne restait qu'un grand animal blessé par la vie.
    Mes yeux troubles de vieillard,ma peau flétri,ma crinière clairsemée de fauve, blanche,mes mains tachetées crochues,par l'arthrose,tout mon corps pendait,se désagrégeait,sauf ce glaive turgescent qui défiait la vie,cette mort inéluctable qui jouait à cache cache avec moi. 

    Mon sexe connaissait le démon de minuit,encore actif,il s'activait, comme il pouvait, pour ressentir à chaque jouissance cette petite mort ,cette absence,cet état de bien être qui fait tout oublier.Il leur montrait à tous que la vie était encore dans mes entrailles.
    J'étais bel et bien vivant même si ma dernière heure se rapprochait à grand pas.

    Elle sonnait le glas,le tocsin de plus en plus fort .Ma surdité n’empêchait pas leur sons d'arriver jusqu'à moi.
     Mon cerveau sénile ,parfois se réveillait pour un flash de lucidité.
    Elle était vite réprimée par mon coté primaire ,animal.
     

    Je les attrapais par la taille des qu'elles s'approchaient de moi,les petites jouvencelles.
    Elles poussaient des cris de pucelle ,d'agneau qu'on égorge.Ça m’excitait davantage.
    On leur avait fait la leçon,avertie, parfois.j'aimais voir la frayeur dans leur yeux innocents.leur condition sociale ne leur laissait pas le choix.Elles étaient désignées comme victimes.A la longue ,elles se dérobaient ou jouaient avec moi  comme avec un enfant gâté.Elles savaient s'adapter aux différentes situations.Elles avaient du respect pour mon grand âge.
    Quel plaisir , ces peaux tendres,douces,ces boutons de rose ,ces cœurs qui palpitaient entre mes vieilles mains tremblantes.
    Elles dormaient à l'abri ,pour quelques instants volés ,au chaud,entre mes bras,ces jeunes filles en fleur.Au vu et au su de ma famille, je ne me privais pas de ce plaisir.

    On éloignait les enfants de mon appétit insatiable,de mon regard lubrique ,pour les protéger de mes mœurs dépravés.
    J'étais un homme célèbre,érudit.Mes écrits ,mes idées ont continué de se propager dans le monde.
     

    j'ai fini par quitter ce monde,ma dernière heure est venue.Minuit avait sonné.
     J'ai eu des obsèques nationales,en grandes pompes.

    Mon corps repose au panthéon
    Peu de gens connaissent ces derniers instants de ma vie.
    Ne le criez pas sur les toits ,j'ai une réputation à préserver,moi :Victor Hugo,votre auteur préféré.
     

    Clara,le 23/05/2006

     

     

     


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